Mémoires d’un patrimoine, reportage des JRI
Dans le cadre des reportages à présenter aux JIJ (Jeux Internationaux de la Jeunesse), nous, les jeunes reporters internationaux du lycée Alphonse de Lamartine avons filmé et monté un film sur le patrimoine libanais.
Une première visite au village écologique Badr Hassoun, pour nous familiariser avec la fabrication du savon artisanal, a été suivie par une visite à Khan El Saboun dans les anciens Souk de Tripoli. Une visite d’un endroit historique et plusieurs rencontres avec des artisans locaux. Certains n’ont pas voulu montré leur visage à notre caméra, mais, ils nous ont montré leur travail fabuleux, et nous ont fait apprécier cette production locale, que l’on doit encourager à reprendre sa place dans le marché libanais et international.
Sur le chemin, nous sommes passés par un Hammam turc où nous avons rencontré des touristes français. Un Hammam qui raconte l’histoire de nos ancêtres, de leurs habitudes, leur façon de vivre et de communiquer. Ce fut le réseau social à l’époque.
Une visite à Markebta en Akkar, pour rencontrer un passionné de la nature et du patrimoine. Une personne qui étonne avec l’amour qu’elle porte à ses plantes et ses roses. Un docteur chirurgien, qui nous a expliqué comment il fabrique son eau de rose et son eau de fleur d’oranger.
Nous avons repris notre chemin vers El Mina, ville de la mer et du vent, pour rencontrer un des derniers potiers de la ville. Malgré ses maux de dos, il a accepté de nous accueillir et nous expliquer comment il fabrique ses pots. Il nous a raconté l’histoire de la terre et cette relation profonde que l’homme a avec le sol source d’énergie de chaque être vivant. Une rencontre qui nous a profondément touchés.
Notre dernière destination est un village côtier, connu pour ses fleurs d’oranger, mais aussi pour ses dinandiers, El Qalamoun. Nous y avons rencontré un vieux monsieur, artiste dans son travail, artisan et calligraphe. Imaginer un modèle, le dessiner, y rajouter les décorations, puis passer à l’étape la plus dure, modeler le cuivre, ou l’argent, les façonner, puis les taper à longueur de journée pour obtenir une pièce d’art digne des plus beaux châteaux du monde.
Fatigants, certains métiers artisanaux s’éteignent malheureusement. Concurrencés par des produits étrangers de moindre qualité, ils deviennent trop lourd à gérer. Mais cette relation que ces artisans ont avec leur métiers, leur passion, nous a profondément touchés.
17 minutes: concentré de 3 jours de tournage.
Alexine El Chami, Amjad Marhaba, Robin Saba : derrière la caméra et le micro.
Raphaelle El Hage: montage.