Promenades urbaines et balades rurales

Promenades urbaines et balades rurales

En vers et en prose et avec une grande sensibilité, les élèves de 4ème A ont décrit les paysages de la ville de Mina et des villages de Kafarkahel et Kafarabida au Liban Nord.

             La ville de Mina

Mina, ville dont les portes des maisons s’ouvrent à des histoires jamais racontées…

          Je me réveille

Je me réveille à une nouvelle aventure

Je me réveille aux vagues d’écriture

Je me réveille au bonheur

Je me réveille aux cris des pêcheurs

Je me réveille le coeur grand ouvert

Je me réveille aux odeurs de poisson

Je me réveille aux portes accueillantes des maisons

Je me réveille dans une ville d’histoire

Je me réveille plein d’espoir dans cette ville riche en savoirs.

  

Promenade à Mina avec les amis

Après une belle nuit et avant de quitter la maison d’hôtes “Beit El Nessim”, nous prenons en photo un arbre étrangement courbé qui se trouve au milieu d’une petite cour à ciel ouvert. Ensuite, nous nous lançons dans cette belle aventure. Les odeurs alléchantes du Mankouch circulent dans les rues, traversent nos narines et en arrivent jusqu’à nos coeurs, nous poussant, de bon matin, à aller déguster un des délices de Mina. Très satisfaits, nous nous promenons dans les ruelles qui grouillent de vie: les habitants de cette ville

sont si aimables qu’ils nous saluent et nous accueillent à coeur ouvert.

Arrivés au port, nous rencontrons les pêcheurs réveillés avant le lever du

soleil, nous appelant à admirer leurs trésors savoureux ou même à acheter quelques poissons. Tout ici nous invite à dévoiler les secrets cachés dans cette ville et à profiter du bonheur régnant sur ce paradis sur terre !

 

Lynn Yammine, Carole Nahra, Rafic El Hassan, Samir Taleb, Jad Sassine, Ghadi Hlayhel

 

Mina où l’on n’a pas envie de quitter le bord de la mer

Mina où l’on ne s’ennuie jamais

Mina remplie de joie

Mina riche comme un livre d’histoire

Mina qui grouille de bruit

Mina pleine de vie

Je voudrais me perdre dans tes rues.

 

La voix des pêcheurs, les cannes à pêche tenues

Comme des épées qui scintillent

Le parfum du poisson, le sable des îles,

Les bateaux de toutes les couleurs,

Les floukas défiant les tempêtes

Et qui fixent de leurs yeux la mer bleue…

Voila ma route et au bout un port extraordinaire.

Khaled Basbous

 

 

Je m’engage dans les ruelles de Mina peut admirer l’incomparable beauté et architecture libanaise, ottomane, mamelouk… des constructions. Je m’arrête dans Beit Nassim, et je dévore du regard les lustres, meubles, murs… typiquement libanais.

Ensuite, je reprends ma route dans les rues étroites tout en respirant l’odeur du café, du hummus et des fèves, et bien sûr, l’odeur frappante de la mer. Car, à Mina, mêlé à diverses autres parfums, celui du poisson frais est toujours présent. L’air est plus frais dans les chemins, et, poursuivant mon aventure, je détecte dans le bruit le cri des marchands vendeurs de fruits et de légumes, les rires des enfants joyeux s’amusant dans les passages, et bien-sûr, la mer et les moteurs des bateaux. Je longe la célèbre corniche, où la bonté des pêcheurs est sublime, et où le chant des vagues se brisant sur les rochers est magnifique.

Malak Aoudé

  

                    Le village de Kafarkahel

 La meilleure façon de découvrir le village de Kafarkahel est de laisser les voitures et d’arpenter ses ruelles à pied.

 

           Kafarkahel

A Kafarkahel, je me réveille au son des rires des enfants

Je me réveille au son des cloches qui sonnent contre les fenêtres endormies

Je me réveille à l’aube au son du muezzin qui appelle à la prière

Je me réveille sur les chants des oiseaux autour de la rivière

Je me réveille au son de la rivière

Je me lève et mon café m’attend

Je me lève car le paysage m’attend

Je me lève chaque nouveau jour pour explorer le village

Je me lève chaque jour dans ce paradis sur terre.

Kafarkahel

Les enfants criant de plaisir et de joie,

Qui s’amusent dans les ruelles,

Les oiseaux allant à la rivière,

Leur concert remplissant le ciel de la vallée,

Voilà mon chemin – et au bout,

Kafarkahel.

Les rires des enfants,

Le son des cloches

Sonnant contre les fenêtres endormies.

La rivière qui, tout en bas, au bout de la route,

Chante. Les gens marchant dans les rues,

Saluant les voisins, les amis, les étrangers,

Voila ma route – avec le paradis au bout.

 

Promenade à Kafarkahel :

En passant par Kafarkahel, vous allez voir une église en face d’une mosquée. Vous allez remarquer la maison du prêtre du village. Il vous y accueillera volontiers pour vous raconteur l’histoire du village. Sa maison est très ancienne, elle a une très grande porte qui laissait passer autrefois les chameaux. En sortant de chez lui, vous continuerez tout droit et vous atteindrez un joli parc public . Au-dessus de ses arbres, des oiseaux volent librement dans le ciel bleu.

 

Reem Hanna, Noha Shalak, Yamen El Mohamad, Alicia Jalloul, Alex Tablieh

 

 

 

 

Le village de Kafarabida

 

Où ailleurs peut-on avoir les cheveux dans le vent, les pieds dans l’histoire, le regard vers l’horizon , le sourire aux lèvres et la voix de la mer dans les oreilles ? Kafarabida village de la mer où les vagues caressent vos émotions…

 

Kafarabida

 

La splendeur du paysage, le soleil brillant,

Les oiseaux dont le chant t’émerveille,

Les arbres heureux aux feuillages épais,

Les lauriers répandant leur parfum dans l’air,

Les feuilles mortes s’effeuillant dans ce décor,

Voilà ma route – avec le paradis au bout.

A Kafarabida, il y a d’anciennes églises

Si bien conservées,

Tu y sens que l’Histoire te serre fort entre ses bras.

Elles soupirent et murmurent:

« C’est ici le royaume de l’amour ! »

 

Kafarabida

 

La mer passionnée

Me regarde dans les yeux,

C’est merveilleux !

Elle me demande :

« Que fais-tu ici ? »

Je réponds :

« Je viens admirer ta couleur,

Sentir ton odeur,

Ecouter de mes oreilles le chant de tes vagues,

Sentir sur ma peau les rayons du soleil,

Toucher de ma main les rochers,

Les galets sur le chemin ».

Etonnée :

« Sais-tu qui je suis ? »

– Pour moi, tu es le paradis!

Promenade à pied à Kafarabida:

Lentement, le soleil s’éveille et s’étire dans le ciel. Je m’engage dans les ruelles de Kafarabida et admire la beauté de ce petit village situé sur une colline riche en couleurs. Devant moi, l’église de Saint Sarkis et Bakhos accueille les visiteurs, les bras grand ouverts. Je m’avance vers ce lieu religieux . Les pierres de ses murs témoignent d’un passé lointain. Je descends une pente incline bordée d’arbres verts au feuillage épais qui semblent m’indiquer le chemin.

Après quelques secondes, j’aperçois une maison au toit rouge qui a l’air de dormir entourée d’oliviers. Ces arbres sont là pour la protéger. Je fais quelques pas en direction de cet abri. Sous mes pieds, des feuilles mortes craquent. Je frotte entre mes doigts une feuille de laurier et je la porte à mes narines. Son parfum m’emporte vers un autre monde…

Le roulement des galets sur la pente scande ma descente vers le port. A mes pieds, des crabes insouciants passent sans se presser. La mer est limpide. Le soleil semblable à une boule de feu et d’or se reflète sur l’eau brillante. Des oiseaux volent autour de moi. J’ai dans l’âme des vagues de bonheur.

Louna Bazerji, Tina Allam, Karelle Hanna, Ghada Ghamrawi, Adam Baytieh, Anthony Antoun